Avant le match de dimanche contre Augsburg (18h00), Roland Sallai a répondu à nos questions pour l’interview de la semaine.
Roland, la défaite 1-0 à Mayence est désormais une petite semaine dernière nous. Tu as revisionné tes deux tentatives sur les poteaux ?
Cette défaite était très amère, surtout que nous avions déjà perdu le match aller contre Mayence. Nous avons laissé filer six points, et j’étais bien sûr frustré d’avoir touché le poteau et la barre, après avoir manqué une première grosse occasion sur une passe de Vince Grifo. Je dois progresser là-dessus.
Ce ne serait pas plutôt « la faute à pas de chance » ?
C’est une question de centimètres, alors c’est vrai que j’ai manqué de chance, mais je suis sûr qu’en m’entraînant encore plus, un jour je saurai marquer avec une seule occasion.
Qu’est-ce qui a manqué contre Mayence ?
On avait un plan, sans parvenir à le mettre en œuvre. On n’a pas eu beaucoup d’occasions. Il faut corriger ça.
Tu as prolongé ton contrat la semaine dernière. Le SC et Sallai forment-il un duo parfait ?
Même si j’ai été beaucoup absent sur blessure, je garde surtout en mémoire les nombreux bons moments vécus ensemble. Pour l’instant, cette saison est ma meilleure depuis ma venue à Fribourg.
Quels progrès as-tu fait ?
Je joue avec beaucoup plus de clarté. Lors de ma première année ici, je voulais tout faire tout seul. J’étais souvent individualiste, je ne lâchais pas la balle, et je manquais donc souvent de jus en bout d’action. Les choses se passent beaucoup mieux cette saison, et j’en ai déjà été récompensé avec cinq buts et quatre passes décisives. Je dois continuer comme ça.
Comment se passe ton adaptation à l’Allemagne ?
Je dirais que l’Allemagne est devenue ma deuxième maison. Je me sens extrêmement bien à Fribourg, la ville est belle et mes coéquipiers sont supers. Un peu comme une famille. Je n’avais pas cela auparavant. J’aime aussi la mentalité qui règne ici avant et après les entraînements, et la place importante accordée à la récupération : jusqu’alors, je n’en étais pas conscient non plus.
Mais y a-t-il quand même une chose à laquelle tu ne t’es pas encore habitué ?
(rire) C’est vrai que la discipline allemande me fait parfois un peu penser à des soldats. Par exemple : les horaires. Quand je jouais en Italie ou à Chypre, arriver avec un peu de retard n’était pas un problème. Mais ici, arriver une ou deux minutes en retard, c’est un problème. Et tout est exactement à sa place : les vêtements, les serviettes, les chaussures. Dans les autres pays, c’était très différent. Ici, il y a une caisse à amendes, et l’addition peut très vite devenir salée.
On reçoit Augsburg ce dimanche au Schwarzwald-Stadion. Qu’attends-tu de ce match ?
Augsburg est une équipe très forte et rude. Nous avons regardé le match qu’Augsburg a gagné contre Gladbach. Ce sera très difficile, mais nous savons que nous devons à nouveau montrer notre vrai visage.