Salut, Gregerl et Philipp. Comment allez-vous ?

Gregoritsch : Très bien. Après le premier match, nous étions bien sûr déçus, mais nous sommes sortis de la partie la tête haute.

Lienhart : Moi aussi, je vais bien. J’ai totalement repris l’entraînement et suis heureux d’être aussi en forme physiquement. Après le premier match contre la France, nous étions bien sûr déçus, mais c’est ce qui est bien avec l’Euro : il n’y a que trois ou quatre jours avant le prochain match, ce qui est plus important que la défaite initiale.

Ce soir, vous jouez contre la Pologne, qui a perdu son premier match face aux Pays-Bas. Comment évaluez-vous ce match ?

Gregoritsch : Nous sommes extrêmement motivés, nous voulons tout donner et remporter ce match. Mais il est claire que nous avons l’un des groupes les plus difficiles, et que ce sera compliqué également contre la Pologne.

Lienhart : Ce sera difficile, mais il n’y a pas de match facile dans un Euro. Nous connaissons l’importance de la rencontre et allons tout faire pour gagner.

Comment occupez-vous votre temps entre les matchs, en dehors des entraînements ?

Lienhart : Nous sommes principalement à l’hôtel, mais nous avons beaucoup d’occupations. Nous ne nous ennuyons pas et évidemment, nous regardons ensemble les autres matchs de l’Euro. C’est amusant et j’ai le sentiment que c’est justement ce qui nous rapproche le plus.

Gregerl, tu as dit que vous n’aviez pas vraiment d’objectif pour cet Euro...Est-ce exact ?

Gregoritsch : Pas vraiment. Nous ne voulons pas nous fixer de limite. Si nous avions dit que nous voulions passer la phase de groupes, nous nous serions fixé une limite. Pour être plus précis : nous n’avons pas d’objectif défini, car nous voulons aller le plus loin possible.

Philipp, tu as manqué toute la phase retour avec le Sport-Club, mais tu as réussi à revenir à temps pour l’Euro. Ce n’était sûrement pas une évidence pour toi d’être sélectionné. As-tu été fier au moment où tu as été appelé ?

Lienhart : C’était une demie année difficile pour moi, car mon corps m’a causé des problèmes. Je suis d’autant plus reconnaissant envers le sélectionneur qui m’a accordé sa confiance. Je suis également reconnaissant envers le Sport-Club, car je n’ai pas joué depuis longtemps mais il ne m’a pas mis des bâtons dans les roues pour m’empêcher de disputer le tournoi. Je veux désormais rendre cette confiance. Disputer une Coupe d’Europe avec mon équipe nationale, c’est l’une des plus grande fierté de ma carrière. Je suis heureux d’avoir cette chance.

Vous connaissez les stades où se jouent les rencontres. Ça doit entraîner un sentiment encore plus spécial, pouvez-vous nous le décrire ?

Gregoritsch :C’est différent, car les stades sont divisés en deux, avec les supporters de chaque équipe des deux côtés. C’est un sentiment cool, parce que c’est simplement génial de disputer un Euro.

Lienhart : Contre la France, j’avais l’impression de vivre une finale de Coupe d’Allemagne. En Bundesliga, tout le stade est avec toi ou contre toi. Pendant l’Euro, c’est en général du 50-50. L’ambiance à Düsseldorf était bonne et j’espère que ce sera encore le cas au Stade olympique de Berlin contre la Pologne. Beaucoup d’Autrichiens habitent là-bas, nous avons hâte.

Gregerl, avant l’Euro, tu as terminé tes études de Management du Sport, tout comme ton coéquipier Maximilian Eggestein. Félicitations – raconte-nous brièvement comment tu es arrivé vers cette formation et quelle était ton intention.

Gregoritsch : Je voulais continuer de me former, afin de pouvoir mieux gérer ma carrière. Il s’est trouvé que je l’ai fait avec Egge. Heureusement, j’ai terminé avant l’Euro et je suis désormais fier d’y être arrivé.