Max, nous sommes actuellement assis ici par une douce journée à Sotogrande (Espagne). À Fribourg, il neige. Si tu devais choisir, préfères-tu la chaleur ou l'hiver ?

Je préfère un peu plus de chaleur. En fait, c'est parfait ici – pas trop chaud, mais suffisamment pour être en short et t-shirt.

Ski, luge, ou patinage, tu n'es pas fan ?

Quand j'étais plus jeune, je partais souvent en ski avec ma famille. Ces dernières années, malheureusement, je n'ai pas pu le faire à cause du football. Quand je vois des photos de la Forêt-Noire enneigée, je pense toujours que ce serait sympa de repartir en vacances de ski avec ma famille.

Peut-être qu'il y aurait eu du temps pour ça pendant la pause hivernale – bien que l'expression « pause hivernale » soit un peu galvaudée. Tu n'as eu que quelques jours de congé. As-tu quand même réussi à te détendre un peu ?

C'était juste génial de célébrer Noël avec ma famille. Ma tante et mon oncle sont venus nous rendre visite, ce que j'ai vraiment apprécié. Et je suis aussi allé à Paris pendant trois jours avec ma copine. Même si c’était court, j'ai quand même pu me déconnecter et me détendre.

Peut-on réellement « se déconnecter » au sens littéral ? Ou bien es-tu du genre à allumer la télé pour regarder les matchs de Premier League le jour du Boxing Day ou bien le Championnat du monde de fléchettes ?

À Paris surtout, on était beaucoup en mouvement et ma copine n'est pas aussi complètement obsédée par le football. J'ai juste parfois utilisé la bonne connexion du métro pour regarder mon téléphone et voir ce qui se passait dans le monde du sport.

Revenons un peu en arrière, il y a exactement un an. Tu ne pouvais pas jouer à cause d'une tendinite rotulienne et tu te retrouvais souvent à travailler seul à la salle de sport à Haid. Quel est ton regard sur cette période maintenant ?

Il y a un an, j'étais en plein milieu de ma récupération avec des exercices pour le genou et je n'étais pas du tout près de retourner sur le terrain. Passer du temps à la salle de sport a été bénéfique, car cela m'a permis de prendre du temps pour moi, de clarifier mes idées et de travailler dur. Cela fait que je mesure vraiment chaque jour la chance que j'ai d'être ici avec l'équipe à Sotogrande et de pouvoir jouer au football avec les gars sur le terrain.

Tu as joué tes premiers matchs pour l’équipe réserve à la fin de la saison dernière et tu es devenu un joueur de Bundesliga cette saison. Ça ressemble à un développement fulgurant. Tout cela a-t-il été un grand changement pour toi ?

Quand on le dit comme ça, ça paraît incroyable pour quelqu'un de l'extérieur, et cet été, moi-même je ne pensais pas jouer aussi souvent et aussi vite. En réalité, je vois mon parcours comme un processus sur plusieurs années, et même la blessure m'a peut-être permis de faire un pas en avant. J'ai beaucoup travaillé sur l'aspect mental et aussi pris du muscle. Je peux être satisfait de ma progression jusqu'à maintenant, surtout ces derniers mois, bien sûr.

Qu'est-ce qui te marque particulièrement sur ta première demi-saison en Bundesliga ?

Faire mes débuts lors du match d'ouverture contre Stuttgart était très spécial. Je suis né et ai grandi à Freiburg, donc les matchs contre le VfB ont toujours été un peu plus attendus, même chez dans les catégories des jeunes. Gagner un derby pour lancer la saison de Bundesliga était évidemment particulièrement spécial. Jouer à l'Allianz Arena a également été un rêve devenu réalité pour moi.

Tu as aussi prolongé ton contrat. Pour nous, au service Médias, c'était un soulagement, car nous devions répondre à des questions tous les quelques jours sur la véracité des rumeurs concernant un transfert de « Rosenfelder vers tel club ». Merci pour cela. Je suppose que la raison pour laquelle tu as décidé de prolonger ton contrat n'était pas seulement pour faciliter notre travail...

Tout cela s'est aussi passé très vite car je venais tout juste de signer une prolongation cet été. Cette extension est pour moi une confirmation que je suis sur la bonne voie et dans le bon club. Je me sens vraiment chez moi ici et je n'ai jamais voulu envisager d'autres options. Lorsque l'offre est arrivée, il était évident pour moi de l'accepter.

Parlons maintenant de l'équipe. Le SCF a 24 points en ce début d’année. Comment résumerais-tu la première moitié de la saison ?

C'est vraiment positif. Nous avons eu ce changement d'entraîneur cet été et nous avons géré la transition sans encombre. Sortir de la DFB-Pokal a été un point négatif et cela a fait mal. Mais on peut être satisfait de notre parcours en Bundesliga, et factuellement, nous ne sommes même pas encore à la moitié de la saison...

Tu as une semaine bien chargée avec des matchs juste après le stage d'entraînement. As-tu déjà pensé aux matchs à domicile contre Kiel et à l'extérieur contre Francfort et Stuttgart ? Chacune de ces rencontres propose des défis très différents...

Nous avons moins d'une semaine ici à Sotogrande pour nous préparer. Même si nous n'avons pas beaucoup de temps, le stage d'entraînement est une bonne chose. C'est même plus intensif qu'une semaine normale à Fribourg, où tout le monde rentre chez soi après l'entraînement. Ici, l'équipe passe beaucoup de temps ensemble, et nous serons bien préparés pour les matchs à venir.

Et tu n'as pas besoin de temps pour déballer et assembler des meubles chez toi ? Comme si ce n'était pas déjà une période chargée, tu viens aussi de déménager...

C'est un appartement meublé. Il me suffit de récupérer quelques affaires chez mes parents et de les ramener de Rieselfeld à Wiehre. Ça ne devrait pas être trop compliqué.